Comme le maïs grain, le maïs alimentaire doit être semé dans un sol bien réchauffé jusqu’à la deuxième quinzaine de mai. Le maïs a besoin de beaucoup d'azote sous forme d'engrais de ferme, et il est difficile de se passer de purin. Pour assurer la maturité du maïs, on doit le cultiver dans des endroits privilégiés. Biofarm cultive du maïs pour la production de semoule et de farine de maïs. Des essais avec le maïs pop-corn sont en cours.

Le sarrasin est une véritable culture biologique : il est peu exigeant en termes de nutriments et de sol. Grâce à la longue floraison, les champs de sarrasin offrent à de nombreux insectes une source de nourriture bienvenue qui ne serait autrement pas disponible de juillet à septembre dans le paysage agricole. Le sarrasin est sensible au gel et ne doit donc pas être semé avant la mi-mai. Il est possible de semer jusqu'à la mi/fin juin, selon le climat. Avec un faux semis et un peu de chance, le sarrasin supprime aussi assez bien les mauvaises herbes et n’a généralement pas besoin de hersage. La présence de plantes encore vertes peut poser un défi pour la récolte. Toutefois, les variétés russes nouvellement cultivées ont généralement une maturité régulière, ce qui permet un battage direct. Pour la récolte des variétés françaises, les champs devraient souvent être fauchés en andains au préalable.

Qui ne connaît pas bien la plante de quinoa a beaucoup de mal à la distinguer du chénopode blanc. Jusqu’à ce que les inflorescences apparaissent, lesquelles sont beaucoup plus densément formées dans le quinoa, même les connaisseurs les confondent. Comme pour les céréales, les graines amylacées du quinoa sont récoltées à la moissonneuse-batteuse. Comme le quinoa, contrairement aux céréales, est une plante dicotylédone, on la qualifie de « pseudo-céréale ».

Les grains sans gluten sont également riches en acides gras polyinsaturés, en minéraux et en protéines de haute qualité. Ils contiennent également tous les acides aminés essentiels. Cette haute valeur nutritionnelle a valu au quinoa le titre de « super aliment » entraînant un accroissement de la demande à travers le monde ces dernières années, y compris chez les grossistes et les détaillants biologiques suisses. En raison de la forte demande, la culture s'est développée de manière non durable dans les Andes. C'est pourquoi Biofarm s'engage dans la production de quinoa biologique en Suisse.

La culture du quinoa est très exigeante. Les sols lourds, les emplacements humides et les parcelles soumises à une forte pression des mauvaises herbes estivales ne s’y prêtent pas. Des semis précoces (mars à avril) et des conditions climatiques appropriées, la possibilité de biner en rangs serrés et une technique de semis précise sont des conditions préalables importantes pour la réussite de la culture. Grâce à des pionniers innovants et prêts à prendre des risques dans la culture et la transformation, une expérience et un savoir-faire importants ont été acquis ces dernières années. Malgré les progrès, les risques qui subsistent dans les exploitations biologiques suisses, ainsi que le traitement ultérieur complexe des petits grains restent un défi.

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L'amarante est originaire d'Amérique centrale. Comme le quinoa, elle est considérée comme une pseudo-céréale. Les graines d’amarante sont également comparables aux graines de quinoa en termes de valeur nutritive et sont également décrites comme un super aliment. Encore plus petites que celles du quinoa, les graines d’amarante peuvent être utilisées à la fois cuites dans les ragoûts ou soufflées dans du muesli.

L'amarante aime la chaleur et ne tolère pas le gel. Les graines sont donc semées dans un sol chaud entre le milieu et la fin du mois de mai. La récolte de l’amarante a lieu de la fin septembre à la mi-octobre, ce qui suggère qu’elle doit être cultivée  dans des emplacements favorables. L’amarante peut atteindre la taille d’un humain, former des plantes vivaces vigoureuses et - si elle est plantée correctement - supprimer relativement bien les mauvaises herbes.

Le nettoyage et la préparation des petites graines, dont le poids de mille graines atteint à peine un gramme, sont particulièrement exigeants et prennent beaucoup de temps. Il faut éviter à tout prix les parcelles où l'on trouve beaucoup d'amarante adventice, qui a une granulométrie similaire. Malgré ses propriétés intéressantes, la surface cultivée en Suisse est très limitée en raison de la demande limitée.

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